Albanie
UN PETIT TOUR EN ALBANIE
Début mai 2015, avant de nous rendre pour cinq semaines en Grèce, nous avons décidé d'aller faire un petit tour en Albanie. Nous en avions beaucoup entendu parler et les commentaires étaient souvent divergents. Le mieux était d'aller nous forger notre propre opinion.
En arrivant au port de Bari pour prendre les billets du bateau, nous n'avons pas hésité sur le choix de la compagnie...
... entre Anek et Superfast, le choix est vite fait.
D'Igoumenitsa à la frontière Albanaise il n'y a que quelques kilomètres et après avoir rapidement passé la frontière, notre premier arrêt se fera à Sarandë surtout pour y retirer de l'argent en monnaie locale: le lek.
La ville très animée en ce début de journée n'est pas désagréable, les distributeurs sont nombreux mais il est plus difficile par contre de trouver une carte routière. Nous y parviendrons avec l'aide des passants, non pas dans un kiosque ou une librairie mais dans une minuscule épicerie.
Notre premier bivouac se fera au bord de l'eau devant le site de Butrint.
Le bac est plutôt rudimentaire...
...mais les environs sont sympas.
De la citadelle représentée sur le plan ci-dessus il ne reste que peu de choses...
...mais l'on s'aperçoit rapidement que subsistent différentes constructions des diverses occupations par les grecs, les romains, les byzantins et les vénitiens.
Le baptistère.
L'église byzantine du IVe S.
La porte du lion
Du sommet de l'acropole, de belles vues sur les environs.
Plus nous progressons dans le pays, plus nous nous rendons compte de l'état des routes...
Un petit aperçu mais nous avons connu pire !
Nous voici non sans mal à la Source de l'œil Bleu.
C'est une source dont la profondeur atteint 45 m et qui doit son nom au bleu-vert éclatant de son eau.
Les environs sont rafraîchissants.
Nous partons maintenant en direction de la riviera albanaise. Notre étape se fera sur la plage de galets de Borsh.
Porto Palermo...
et sa citadelle du héros local Ali Pacha
Sa base navale et son tunnel d'un km qui aurait abrité des sous-marins nucléaires soviétiques.
Quelques arrêts "points de vues" ainsi qu'à Dhërmi, Orikum et Radhimë
Les routes ici sont impressionnantes mais à peu près bien carrossées.
Pour nous rendre sur le site d'Apolonia (très mal indiqué) il nous a fallu traverser la ville de Fier et ce un jour de marché : pas triste.
Fondée par les Grecs, Apolonia se développe surtout au Ve avant JC.
Fidèle à Rome, la ville apporte son soutien à César, Auguste vint y parfaire son éducation.
Le bouleuterion ou monument des Agonothètes érigé au IIe S.
Le petit théâtre
Un bon guide papier est indispensable.
Sur le site d'Apolonia se trouve également le monastère et l'église Sainte Marie qui abritent dans un petit musée une partie des découvertes archéologiques mis à jour ici. Nous avons bien aimé.
L'église byzantine a été érigée au XIIe S.
les peintures murales ont beaucoup souffert.
C'est par le cloître supérieur du monastère que l'on accède au musée.
Reprenons la route pour Berat...
Heureusement il y a de temps en temps quelques kilomètres de routes "civilisées" qui reposent le cc et ses passagers!
Berat est une ville agréable et aérée avec ses artères larges et ses places animées.
Il est agréable de flâner dans le quartier ancien aux nombreuses mosquées cachées dans un labyrinthe de ruelles.
Le quartier Mangalem, autrefois le quartier musulman de la ville.
De l'autre côté du pont le quartier de Gorica.
La ville de Berat est aussi surnommée la ville aux mille fenêtres.
Nous montons au sommet de la citadelle où il est difficile de stationner, heureusement la taverne Lazaro accepte les cc dans son jardin. Nous y dînerons et y ferons étape.
Construite sur une colline rocheuse au dessus de la rivière Ossum, elle est l'un des monuments majeurs des Balkans.
Erigée à la fin du IVe S, la forteresse a été élargie au fil du temps, les murs qui l'entourent ne datent que de 1440.
De nombreuses mosquées et églises subsistent encore, hélas la plupart sont fermées à la visite.
Dominant la ville, une magnifique église byzantine.
Mais il est temps de quitter Berat et d'entamer le chemin du retour vers la Grèce puisque nous avons décidé de ne pas continuer le circuit prévu à l'origine. Beaucoup trop de mauvaises routes pour le peu de choses intéressantes à notre goût.
Une halte à Gjirokastër...
...et plus nous approchons de la Grèce, meilleures deviennent les routes.
Après avoir dépensé nos derniers leks à la frontière où les douaniers ont été plus tatillons qu'à l'aller, ce sera le retour vers la Grèce par Ionina.
Le bilan de notre court séjour est mitigé, nous sommes contents d'y être allés, avons vu quelques beaux sites mais avons été déçus par la fameuse riviera où les panoramas sont certes beaux mais, tout comme les plages, ne valent pas ceux de la Grèce voisine.
Beaucoup de présence policière ce qui n'empêche pas l'anarchie du stationnement dans les villes. Des routes souvent déplorables à peine carrossables qui se terminent parfois en chemin de chèvres. Ne pas compter sur le GPS mais les autochtones se font un plaisir de vous renseigner.
Problème aussi: le pays est hélas très sale ce qui est vraiment peu agréable.
Si ce pays vous tente, n'hésitez pas allez y...le mieux étant de se faire sa propre opinion.
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