Afrique du Sud
AFRIQUE DU SUD
Pour bien comprendre ce pays il est important d'avoir quelques repères chronologiques.
1487: Le navigateur portugais Bartolomèu Dias est le premier à doubler le Cap de Bonne Espérance.
1652: Les Hollandais fondent au Cap une escale permanente de la Cie des Indes.
1688: Les Huguenots fuyant la France et la révocation de l'édit de Nantes débarquent au Cap.
1779: Premier conflit entre Boers et Bantou.
1899. 1902: Guerre des Boers.
1912: Création de l'ANC
1948: Le parti national obtient la majorité et conservera le pouvoir jusqu'en 1994, instaurant l'apartheid en toute tranquillité.
1961: L'Afrique du Sud déclare son indépendance par rapport au Commonwealth.
1976: Graves émeutes à Soweto.
1986: Instauration de l'état d'urgence.
1990: l'ANC est de nouveau autorisé et Mandela libéré.
1991 à 1994: Abrogation des lois de l'apartheid et premières élections multiraciales, Mandela devient le premier président noir de l'Afrique du Sud.
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Notre circuit
27 Janvier 2014 c'est par Montpellier et Roissy CDG que nous rejoindrons L'Afrique du Sud au Cap après 12h d'avion.
Balade et restauration sur le port. Sympa mais ne sommes pas dépaysés .
Les 12h d'avion ne nous suffisant pas, nous nous envolons en hélicoptère cette fois pour un survol de la ville et ses environs. Le temps est plutôt gris mais les panoramas n'en souffrent pas trop.
Un apéritif au champagne Sud Africain nous sera réservé au sommet de Signal Hill.
Nous embraquons à Hout Bay pour une mini-croisière vers Duiker Island...
L'île aux phoques.
Nous continuons par de somptueux paysages ...
...jusqu'à Simon's Town où vit une surprenante colonie de manchots.
Certains couvent, d'autres déambulent.
Un vrai plaisir que de se balader à leur côté. Dommage que nous n'ayons pas eu le temps de nous baigner...
... car une langouste grillée nous attendait ...
... dans ce décor paradisiaque. Ce n'était que le début du voyage mais avec le recul, cette journée restera comme l'une des meilleures.
Notre première autruche...
... sur la route du Cap de Bonne Espérance.
Nous monterons au sommet en funiculaire...
... et d'en haut nous pouvons contempler les océans Atlantique et Indien se mêler dans un déchaînement perpétuel.
Visite du jardin botanique de Kirstenbosch qui s'étend sur les pentes orientales de la montagne de la Table.
La promenade est agréable même si ce n'est pas la meilleure saison pour les fleurs.
A défaut, une fleur parmi les fleurs!
Retour sur le Cap pour un dîner dans un cadre et une ambiance africaine.
Un menu dégustation où une quinzaine de plats nous seront proposés.
Le quartier Malais du Cap aux maisons colorées.
Notre dernière vision du cap sera pour le balcon de l'Hôtel de ville où Nelson Mandela prononça son premier discours à sa libération.
Nous quittons les "bidonvilles" du Cap pour nous diriger vers la Route des Vins.
Stellenbosch en est la capitale. Le style des maisons est typiquement Hollandais, pignons et toits de chaume nous rappellent étrangement Giethorn ou Staphorst où nous étions il y a quelques mois.
Différence notable tout de même, les maisons sont ceinturées comme dans toutes les grandes villes ici, de barbelés et clôtures électriques.
Nous visiterons la propriété de l'Allée Bleue...
C'est au XVII e Siècle qu'arrivèrent au Cap les Huguenots français et avec eux leur savoir faire.
Cabernet Sauvignon, Pinot et Riesling y ont été importés et s'y épanouissent.
Une dégustation clôturera la visite.
Visite du Huguenot Mémorial Muséum qui retrace l'histoire de ces immigrants
Après une étape à Swellendam, nous reprenons la route par la région du Petit Karoo...
...Jusqu'à Oudtshoorn, capitale mondiale de la plume d'autruche.
Des autruches nous en verrons de tous les âges et toutes les tailles .
...Et il faut croire qu'à une certaine époque ça rapportait, il n'y a qu'à voir la maison de la plume construite par le propriétaire des lieux.
Michèle (Pas Obama nous a t'elle précisé) nous expliquera tout ce qu'il faut savoir sur les autruches et leurs œufs!
Arrêt aux grottes de Cango. Elles sont sans doute très belles mais nous en avons tellement vu qu'elles nous laisseront presque indifférents.
Etape dans un hôtel très agréable et confortable à Knysna, (ville rendue tristement célèbre par notre équipe nationale de football).
Ouf ! Enfin du repos !
Du port de Knysna, départ pour une matinée de croisière sur le lagon.
la "passe" paraît-il très dangereuse reliant l'océan au lagon.
Une véritable ambiance de vacances...
... avec dégustation d'huîtres à la clé.
Journée dans le parc national de Tsitsikamma... avec une balade escarpée en surplomb de l'océan Indien...
...en empruntant des ponts de singes, les biens nommés vu les créatures qui nous accompagnent !
Après une nuit à Port Elisabeth, embarquement pour Durban, ville découverte par Vasco de Gama en 1497.
Courte promenade autour de l'Hôtel de ville.
Nous voici sur place, prêts pour le premier safari dans la réserve de Hluhluwe.
Le lodge est accueillant ...
... et il est agréable de croiser quelques zèbres en allant se coucher...
...ou le matin au réveil.
Petite déception par le safari lui même où ne croiserons guère d'animaux sinon quelques buffles, hyènes ou girafes dans le lointain.
Ces cases typiques nous conduisent jusqu'à la visite d'un Kraal Zoulou.
Il faut montrer patte blanche pour rentrer dans le village.
Le chef aux quatorze femmes me demande combien j'en ai, pour ne pas le vexer je lui ai répondu dix ce qui ne semble pas l'avoir convaincu !
Ce n'est en fait qu'une reconstitution similaire à un musée de plein air chez nous.
La visite, avec chants et danses, a malgré tout été instructive et sympathique.
Safari fluvial dans la réserve de Pongola. Rhinocéros, crocodiles et hippopotames sont bien trop loin pour être captés par notre appareil à l'objectif insuffisant.
Dans une fabrique de bougies, nous apprécierons la dextérité de cet homme qui en un tour de main fait apparaître une bougie éléphant.
Nous quittons pour quelques heures l'Afrique du Sud pour le royaume du Swaziland.
Un guide Swazi en tenue traditionnelle nous accueille...
... et nous conduit jusqu'à une école où le directeur et notre guide Jean Marie nous expliquent la vie de ces petits écoliers, pas toujours facile .
Visite de la verrerie de Ngwenya où l' on recycle le verre pour en obtenir de bien belles créations.
Une famille éléphant ne prendra pas trop de place dans nos valises !
Ici nous nous sentons davantage en Afrique.
Chants et danses, très proches de leurs cousins Zoulous, feront ici aussi parti de la visite d'un village Swazi.
Nous avons été très surpris par la verdeur du pays où les routes sont jalonnées de pins, eucalyptus, bananeraies et plantations de cannes à sucre.
En route vers le Blyde River Canyon...
...aux points de vue impressionnants
Le travail extraordinaire de l'érosion a sculpté la roche et créé des formations géologiques étonnantes comme les trois Rondavels (Huttes) et les marmites de géants, les Bourke's Luck Potholes.
A Pilgrim's Rest, village minier reconstitué, la surprise ne sera pas dans les décors mais au restaurant où les cuisinières ont arrêté leur service un court instant pour venir nous chanter en chœur des airs africains. Très sympa !
Le reste n'avait guère d'intérêt. Un petit musée automobile de cette époque nous fera passer un moment .
Une étape appréciée à White River, car la fatigue commence à se faire sentir...
Un cadre des plus agréable.
Le grand jour est arrivé pour le safari dans le parc Kruger.
Départ matinal pour cette réserve de 19 000 km2 à la rencontre des "Big Five" que sont les lions, buffles, éléphants, rhinocéros et guépards.
Nous verrons cette fois un peu plus d'animaux mais hélas pas les grands fauves attendus. D'autres ont eu plus de chance et nous nous sommes vite rendus compte que tout dépendait souvent de la motivation du rangers pilotant le 4x4 .
Autruches et Kudus ont été aussi appréciés dans nos assiettes!
Mieux vaut ne pas tremper les pieds, ce croco est à l'affût.
Pour lutter contre de nombreux trafics, les rangers en arme, veillent.
C'est sous la pluie et à la nuit que s'achèvera notre agréable mais pas inoubliable safari d'autant que notre lodge n'était pas non plus au top .
Nous reprenons la route pour Prétoria, la ville Boers et capitale administrative d'Afrique du Sud.
Devant la présidence, une colossale statue de Mandela a été érigée le lendemain de sa mort.
Visite du grandiose monument aux Voortekkers.
L'idée de bâtir un monument en l'honneur des Voortrekkers revient au président de la république sud-africaine du Transvaal, Paul Kruger à l'occasion du 50e anniversaire de la bataille de Blood River le 16 décembre 1888.
L'idée resta en gestation jusqu'en 1931 quand la « commission des monuments du peuple du centre » (Sentrale Volksmonumentekomitee - SVK) en fit son projet principal.
La construction commença le 13 juillet 1937 sur Monument Hill. Le 16 décembre 1938, les pierres de soutien des quatre angles du monument furent déposées par trois descendants des chefs voortrekkers : Mme J.C. Muller (petite fille d'Andries Pretorius), Mme K.F. Ackerman (arrière-petite-fille d'Hendrik Potgieter) et Mme J.C. Preller (arrière-petite-fille de Piet Retief) en présence de 250 000 personnes célébrant ce jour-là à Pretoria le centenaire du Grand Trek.
Le monument lui-même fut inauguré devant plus de 150 000 personnes le en présence du gouvernement sud-africain au complet.
Un large amphithéâtre de 20 000 places fut ensuite construit au nord-est du monument.
Architecture
Le monument est haut de 41 m et la frise intérieure en marbre qui retrace l'épopée des Voortrekkers mesure 92 m de long sur 2,3 m de hauteur et a un poids de 180 tonnes. C'est la plus grande frise en marbre au monde.
(Source Wikipédia)
Dernière étape du voyage: Johannesburg.
Le stade où a eu lieu la finale de la Coupe du monde de Football en 2010 et où furent célébrées les funérailles de N. Mandela.
Nous sommes à Soweto, la ville symbole de la lutte contre l'apartheid. Elle s'étend sur 150 km2 et regroupe 1 million 400 000 habitants . Quartiers aisés et bidonvilles s'y côtoient.
Devant la maison de Mandela qu'il habita avant son arrestation.
Il y est bien sûr encore très présent.
Un fort moment d'émotion devant le monument d'Hector Pieterson.
(Source Wikipédia)
La journée du 16 juin 1976
Le , avec le soutien du mouvement de la Conscience noire, des écoliers et des étudiants noirs se rassemblent pour protester contre l'obligation qui leur est faite de suivre leur enseignement en afrikaans, la langue de la principale communauté blanche du pays et identifiée à l'apartheid.
À neuf heures et demie du matin, ces jeunes commencent à se réunir autour de banderoles. Ils ont pour but de protester et d'exprimer leurs opinions pacifiquement et il est convenu que tout affrontement avec la police doit être évité.
Mais la police avait reçu la consigne du ministre de la Justice, Jimmy Kruger, de « rétablir l'ordre à tout prix et d'user de tous les moyens à cet effet ».
Après les sommations demandant à la foule de se disperser, elle ouvrit le feu sans distinction sur la foule désarmée.
Le bilan est officiellement de 23 morts et 220 blessés, mais le bilan réel n'est pas vraiment connu. On parle de plusieurs centaines de morts, et on avance parfois 575 morts dont 570 noirs. Bon nombre de victimes furent touchées de balles dans le dos. L'un des premiers morts, Hector Pieterson, un jeune garçon de 12 ans, devint le symbole de la répression aveugle du régime.
La photo, prise par Sam Nzima, sur laquelle il est porté par un camarade de classe, Mbuyisa Makhubo, fit plus tard le tour du monde.
Où allons nous ? qui peut le dire ?
En résumé, c'est un peu déçus que nous sommes revenus de ce voyage. Notre circuit nous a semblé mal construit avec des étapes bien trop longues et des arrêts pas toujours justifiés.
Surpris aussi par le peu de choses à voir même si nous savions avant le départ que le pays s'ouvre à peine au tourisme. Les voyages organisés ont leurs avantages et leurs inconvénients mais le rapport qualité/prix n'y était pas .
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